MISSION
Etude
CASE STUDY
Ecart au revenu décent
YEAR
2024
CLIENT
Confidentiel
Évaluation de l’écart au revenu décent dans la filière cacao ivoirienne
01

Contexte

L’obtention d’un revenu décent est essentiel à la durabilité de la filière cacao.
Cela nécessiterait une multiplication par 2 à 3 des revenus des cacaoculteurs ivoiriens. On observe une pression croissante pour développer des projets ciblés et combler l’écart de revenus ;

Les acteurs en amont de la filière doivent d’abord évaluer l’écart des revenus actuels des cacaoculteurs au revenu décent, ainsi que les contributions respectives des programmes existants, en identifiant des moyens d’améliorer leur impact.
02

Approche
Méthodologie pour mesurer l’écart au revenu décent : utilisation de celle proposée dans l’étude sur les ménages du cacao (CHIS), car adaptée à notre contexte ;
Collecte de données : enquêtes auprès des ménages (échantillonnage aléatoire stratifié simple) et entretiens de groupe. Utilisation d’une méthodologie de calendrier annuel et prise en compte des enjeux de genre, afin d’évaluer les sources de revenus et les flux monétaires. Des sources de données mixtes sont utilisées pour recouper les informations ;
Analyse des données : l’écart au revenu décent est calculé à l’aide de benchmarks ajustés à la taille des ménages et d’une analyse approfondie pour identifier les facteurs clés qui influencent les revenus des ménages ;
Évaluation et recommandations : évaluation des initiatives actuelles et recommandations pour combler l’écart au revenu décent.
03

Principaux enseignements
La plupart des ménages de producteurs de cacao ne gagnent pas un revenu décent, comme le soulignent de nombreuses études. Une stratégie multifactorielle est nécessaire pour combler l’écart avec le revenu décent ;
Aller au-delà de la productivité et du prix : bien que ces facteurs aient un impact significatif sur les revenus, se concentrer uniquement sur la productivité et le prix est insuffisant, en particulier pour les producteurs les plus vulnérables ;
Diversification des revenus : de nombreux ménages dépendent déjà d’autres cultures et d’autres revenus. Il est essentiel de renforcer les activités agricoles et non-agricoles ;
Une approche segmentée, adaptée aux différents types de producteurs, est nécessaire pour maximiser les impacts. Une stratégie de revenu décent devrait valoriser les initiatives existantes plutôt que d’en introduire de nouvelles ;
Aller au-delà du revenu décent : l’obtention d’un revenu de subsistance est une étape essentielle, mais il ne représente que le minimum pour une vie décente et ne permettra pas de réinvestir de manière significative dans les activités agricoles.